La Romanée Conti
En Bourgogne,
entre Gevrey et Vougeot, la parcelle baptisée Romanée-Conti n'a
rien d'extraordinaire à première vue. Stendhal
ne disait-il pas "sans ses vins admirables, je trouverais
que rien au monde n'est plus laid".
La Romanée-Conti couvre environ 1,8 hectares. Elle regarde vers
le sud, au point de rupture avec le Richebourg. Le sol recèle une présence
très fine d'argile qu'on ne trouve pas chez ses voisins. Le drainage naturel
est parfait.
La parcelle Romanée-Conti a été dessinée au
XVe siècle, peut être au XIIe, par les moines du monastère
de Saint-Viviant. Le pinot noir que les moines sont
allés chercher dans les forêts de Bourgogne a été sélectionné avec
grand soin, d'ailleurs il ne donne pas grand chose ailleurs.
Le résultat est là : une équation subtile entre le raisin,
le sol, le climat, l'exposition et l'alimentation en eaux. La légende
prétend que jusqu'en 1945, on sacrifiait un bon pied qu'on enterrait en
laissant juste apparaître deux sarments. En se développant, il créait
deux ceps nouveaux. Quand on a reconstitué le vignoble, on s'est aperçu
que l'épaisseur des racines entremêlées dépassait
un mètre. C'est dans ce mulch que les nouvelles vignes avaient puisé le
caractère de la Romanée-Conti.
"Nous sommes les gardiens d'une certaine philosophie du vin et surtout nous sommes
soucieux de la perfection des détails" assure Aubert de Villaine, l'un
des propriétaires avec la famille Leroy. Les deux familles s'occupent également
de 25 hectares des plus grands crus bourguignons.
Ainsi, le client est tenu d'acquérir les vins des domaines par caisse
de douze, soit une bouteille de Romanée-Conti, parmi 11 bouteilles
d'autres domaines. La caisse de 12 bouteilles s'échange autour de 3.000
euros.
Autres
vins de légende :
- Château
Margaux
- Pétrus
- Yquem
- Hospices de Beaune |
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